Message de la part des lecteurs allemands, Didi Merlin, Birgit Müller et Eva Wittenberg, qui organisent le lundi 9 novembre 2009, à l'occasion du 20ème anniversaire de la chute de mur de Berlin, une soirée en deux parties en salle A212 :
- la projection d'Un, deux, trois, comédie satirique de Billy Wilder à 19h30.
- une fête à 21h30 (vous pouvez apporter de la musique, et de quoi boire et manger).
L'histoire d'Un, deux, trois se passe à Berlin ouest en 1961. C.R. MacNamara (joué par James Cagney) dirige la branche américaine de Coca-Cola ; visant le siège londonien, il est prêt à tout pour plaire à ses supérieurs. Et il va bientôt en avoir l’occasion : le président de la firme lui demande de s’occuper de sa fille, en vadrouille en Europe. Hélas, la petite peste fait les quatre cents coups, et comble de l’horreur, s’amourache d’un communiste ...
L'histoire d'Un, deux, trois se passe à Berlin ouest en 1961. C.R. MacNamara (joué par James Cagney) dirige la branche américaine de Coca-Cola ; visant le siège londonien, il est prêt à tout pour plaire à ses supérieurs. Et il va bientôt en avoir l’occasion : le président de la firme lui demande de s’occuper de sa fille, en vadrouille en Europe. Hélas, la petite peste fait les quatre cents coups, et comble de l’horreur, s’amourache d’un communiste ...
Un, deux, trois est une des comédies les plus hilarantes et déchaînées de Billy Wilder, et ce n'est pas peu dire de la part du réalisateur de The Seven Year Itch (1955) avec Marilyn Monroe dans la très fameuse scène de la bouche de métro, et de Certains l'aiment chaud en 1959 (toujours avec Marilyn en Sugar Cane et Jack Lemmon et Tony Curtis en travestis). Réalisateur également, entre autres, de La Garçonnière (1960) et de La Vie privée de Sherlock Holmes (1970), cette comédie brillante et décalée qui est aussi un "grand film malade" (Truffaut), mélancolique et envoûtant, source d'inspiration revendiquée de l'excellent romancier Jonathan Coe...
Dans Un, deux, trois les gags abondent, construits autour de certains objets (comme une robe à pois qui circule entre homme et femme) et toujours au service d'une critique politique et sociale virulente qui renvoie dos à dos communisme et capitalisme, aussi outrageusement caricaturés l'un que l'autre, pour la plus grande délectation du spectateur entraîné dans le rythme effréné du film de Wilder.
Venez donc nombreux ce lundi au Club franco-allemand pour fêter ensemble, et gaiement, la commémoration de la chute du mur de Berlin.
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