Encore plus de couleurs

STAGE : LA COULEUR AU CINÉMA

vendredi 30 et samedi 31 mars au TAP Cinéma

Dans le cadre du projet A chacun ses couleurs à l’initiative de l’Université de Poitiers, le TAP Cinéma et les Rencontres Henri Langlois vous proposent d’explorer la couleur au cinéma. Les 30 et 31 mars, Francisco Ferreira, maître de conférence en études cinématographiques à l’Université de Poitiers, animera ces deux jours hauts en couleurs.

Vendredi 30 mars : La couleur s’anime
18h30 : Couleurs de courts d’écoles

19h30 : Apéro coloré (un verre offert pour les spectateurs respectant le dress-code : vert ou rouge)
20h30 : Valse avec Bachir d’Ari Folman

Samedi 31 mars : Construction / Déconstruction

10h30 : Frontière chinoise de John Ford
12h30 : déjeuner à la Brasserie du Palais (sur réservation)
14h00 : Pierrot le fou de Jean-Luc Godard

16h30 : Analyse et échanges avec Francisco Ferreira (sur inscription)

Pass 2 jours (projections + stage)
Tarif plein : 25 €
Tarif réduit : 15 € (étudiants, enseignants Ecole et cinéma et animateurs Passeurs d’image)
Les projections sont accessibles aux tarifs habituels
Renseignements et réservation : 05 49 39 50 90

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Télécharger le bulletin d'inscription (à renvoyer avant le 27 mars).

Projection gratuite à l'EESI ce mercredi 28 mars à 18h00

A la suite de la journée d'études "Après la catastrophe : Images et paysages de l’utopie", qui a lieu mercredi 28 mars à la MSHS en salle Guillaume le Troubadour, le département des Arts du spectacle organise, avec l'aide du laboratoire Forell B3, de l'association culturelle de l'UFR et de l'EESI, la projection gratuite, en avant-première, d'Impressions (version de travail, Film numérique 2K, 52'), dernier film en date de Jacques Perconte.

Né en 1974 à Grenoble, Jacques Perconte est un artiste numérique qui, selon ses propres mots, "fabrique des images et les étire en espaces sensibles" à partir des accidents informatiques de compression et de décompression. Travaillant sur ce que les machines parviennent à révéler de l'image en la défigurant, ses films sont empreints de la fatale beauté des choses menacées de disparition, dont la lumière et la couleur explosent de mille feux comme un hommage à leur évanescence.


"Caractérisée par l'altération programmée, par la puissance entraînant toute production dans la tension d'un flux constamment renouvelé, son œuvre est avant tout destinée à être vécue, partagée dans une expérience à la fois ouverte, mouvante et resserrée. Son sens réside moins dans les forces qui s'y dépensent que dans les états affectifs suscités." (Didier Arnaudet, Art Press / Mai 2008 / n°345). Voilà pourquoi le maître mot de Jacques Perconte est aussi le titre de son nouveau film, Impressions, comme un souvenir de l'empreinte photographique au temps du numérique, une vague de couleurs déferlantes qui est aussi un rappel sensible des peintres du XIXème siècle.


Impressions (version de travail) : mercredi 28 mars, 18h00, auditorium de l’École Européenne Supérieure de l'Image, entrée libre.

Le 23 mars 2012 c'est la Nuit Monochrome

Le 23 mars, n'oubliez pas vos lunettes de soleil car la fac va vous en faire voir de toutes les couleurs !

Dans le cadre de Campus en Festival et A Chacun ses Couleurs, l'association Lézards Optiques organise la Nuit Monochrome, en partenariat avec l'association L.E.A. et l'Association Culturelle. Dans la nuit du 23 au 24 mars, la faculté de Lettres & Langues accueillera diverses manifestations culturelles entre 20h30 et 08h.

Concerts, improvisations théâtrales, danses, conférence, vdjing, projections de courts-métrages, ateliers (graffiti, stop-motion, fanzine, jeux) jalonneront la soirée. Une salle de détente sera ouverte à qui voudra, et un stand de restauration à prix libre sera à votre disposition. Venez naviguer d'un univers à l'autre et découvrir l'université sous un nouveau jour !


Programmation consultable ici.
Pour toute information complémentaire : lezardsoptiques@gmail.com

L'heure tourne

Pour prolonger les analyses de Nicole Brenez sur l'usage analytique du remploi expérimental (les L2 du parcours préprofessionnel cinéma comprendront), voici un lien décrivant l'installation vidéo de Christian Marclay, The Clock, qui dure 24 heures et se compose de 1440 minutes extraites chacune d'un film qui met en scène une montre ou une horloge indiquant précisément l'heure synchrone du visionnage.

Cette œuvre a gagné le Lion d'or du meilleur artiste à la Biennale de Venise en 2011 en faisant la démonstration vertigineuse que le cinéma est une véritable encyclopédie temporelle, qui développe et pousse à son terme une proposition d'un autre artiste contemporain, Etienne Chambaud. Ce dernier, avec L'Horloge, a présenté en 2007 une installation consistant la programmation en boucle de captations de plans cinématographiques où les personnages regardent l'heure.

En voici un extrait de 3 minutes : vous êtes invités, si vous voulez respecter le protocole conçu par l'artiste, à ne regarder cette bande qu'à 12h04 ou, si l'heure est passée, à revenir le lendemain...



Alain Resnais a caressé longtemps ce rêve expérimental avec, à la source de Mon Oncle d'Amérique (1980), "une utopie totalisatrice reposant sur l'idée suivante: le roman, le cinéma et le théâtre illustrent tous les comportements possibles. Par conséquent, une œuvre à partir de films existants était imaginable" (Jean-Louis Leutrat et Suzanne Liandrat-Guigues, Alain Resnais, Liaisons secrètes, accords vagabonds, Paris, Cahiers du cinéma, 2006, p. 79).

"Avec du temps et de la patience on y serait peut-être arrivé", ajoute Resnais. C'est tout ce qu'il a fallu à Christian Marclay pour réaliser The Clock: de la persévérance et, littéralement, beaucoup de temps.

Hollywood dernière

Le cycle "Hollywood seventies" s'achève, je n'ose dire en beauté, en tout cas en un véritable feu d'artifice où le rire le disputera au spectaculaire. Pour cette dernière soirée consacrée au cinéma américain des années 1970, Robert Altman est à l'honneur, le jeudi 15 mars au TAP cinéma.

Vous pourrez d'abord voir, à 18h30, le mythique M.A.S.H., chronique caustique d'un hôpital mobile de campagne pendant la guerre de Corée, où les chirurgiens déjantés que jouent Elliot Gould et Donald Sutherland passent autant de temps à faire des mauvaises blagues contre leur hiérarchie qu'à charcuter de pauvres blessés légers, sans parler des parcours de golf ou des femmes...


Puis, après une petite discussion, le second film présenté à 21h30 sera Nashville, film choral qui passe pour être son chef-d’œuvre puisqu'il fait se croiser pas moins de 24 personnages, musiciens ou politiques, dans la ville emblématique de la country.

Nashville