dimanche 20 décembre 2009

Les films que nous aimions (en 2009)


A l'heure des bilans, des regrets et des célébrations, nous nous sommes livrés à l'exercice du palmarès des films sortis en 2009. Pour bien faire, il aurait fallu tout voir, Liverpool, Le Chant des oiseaux, A l'origine, Démineurs, Vincere, tous ces films qui promettaient du cinéma et auraient pu, peut-être, se glisser ici. Tant pis pour nous, ou pour eux, et voici nos classements :

Véronique Campan (par ordre de préférence)
1. 35 Rhums de Claire Denis (pour la peau, les regards, le silence)
2. Un Prophète de Jacques Audiard (pour un remarquable emploi et une fabuleuse mise en scène de la parole, pour un acteur hors norme)
3. Inland de Tariq Teguia (pour une façon inédite de filmer l'intériorité d'un personnage)
4. Wendy and Lucy de Kelly Reichardt (pour le minimalisme et l'inventivité)
5. Villa Amalia de Benoît Jacquot (pour Isabelle Huppert, pour la lumière)


Marie Martin (dans l'ordre chronologique)
1. Gran Torino de Clint Eastwood (pour Clint, pour Eastwood, et pour tout le reste)
2. 35 Rhums de Claire Denis (pour l'intelligence et la complexité politiques, les rapports père-fille subtils et inattendus, la narration indexée sur le sensible et la mélancolie lumineuse des rails)
3. Whatever Works de Woody Allen (pour la légèreté, l'efficacité, l'humour et la morale réconciliée)
4. Un Prophète de Jacques Audiard (pour l'histoire, l'acteur, les figures paternelles et fraternelles, et l'obsession du handicap comme forme sensible, position d’observation et de renaissance)
5. Les Herbes Folles d'Alain Resnais (pour la fantaisie noire, le récit libéré, les couleurs pétantes, les pulsions meurtrières de Dussolier dès qu'il voit un string dépasser d'un pantalon, et pour le remake secret de L'Âge d'or de Buñuel).


François-Xavier Molia (par ordre de préférence)
1. Wendy and Lucy de Kelly Reichardt (voir post précédent)
2. Fish Tank d'Andrea Arnold (le cinéma anglais à son meilleur, avec une belle attention portée au corps et au champ sensoriel)
3. Un Prophète de Jacques Audiard (parce qu'il embrasse dans un même geste les codes du film de genre et l'exigence d'une mise en scène sans concession)
4. District 9 de Neill Blomkamp (pour sa manière de renouveler le blockbuster de science-fiction, son grain, son montage sous tension, malgré une fin plus conventionnelle)
5. Adieu Gary de Nassim Amaouche (un premier film politique et drôle qui annonce un univers singulier, avec Jean-Pierre Bacri dans l'une de ses meilleures compositions)

Et vous, quels sont vos films de l'année ?



40 commentaires:

  1. MADELENAT Gildas, L2 Arts du Spectacles (par ordre de grandeur, décroissant, certains diront "de préférence")

    1)The Chaser de Na Hong-jin (une métrise absolue de ... tout, une tension dévorante, une violence appropriée mais jamais gratuite, toutefois difficile à défendre pour tous les hématophobes)

    2)Tokyo Sonata de Kiyoshi Kurosawa (aucun lien avec Akira, sauf peut-être la capacité à faire de grand film et d'être japonais.)

    3)Fish Tank d'Andrea Arnold (pour l'actrice, la mise en scène, l'actrice, une certaine poésie dans l'image et ... l'actrice !)

    4)Ponyo sur la falaise d'Hayao Miyazaki (parce que papy Miyazaki est toujours là et que cela fait bien plaisir !!)

    5)Le Rubanc blanc de Michael Haneke (en souvenir à cette première rencontre dans les salles obscures avec le réalisateur Autrichien)

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  2. Pas encore vu Le Ruban blanc, honte sur moi, mais si cette première rencontre a été concluante, je vous conseille ce qui reste pour moi son chef d'oeuvre, "Caché".

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  3. "Tokyo Sonata" n'était pas loin de mon 5 majeur. Film mal fichu, avec des ratés, mais séduisant par sa volonté de tout attraper, la satire sociale, le film de gangster, le drame sentimental, et bien sûr la musique (très belle scène de fin, dans mon souvenir). Connaissez-vous "Le Goût du thé" de Katsuhito Ishii ? Autre film familial et, pour moi, trésor caché du cinéma japonais contemporain.

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  4. J'ai vu "Taste of tea" à sa sortie, il y a déjà quelque temps, mais j'en garde un très souvenir: la petite fille qui veut à tout prix réussir une figure de gymnastique et son grand-père peintre qui l'y aide à sa façon... Des trains qui sortent des têtes, des hésitations et des peurs adolescentes, la vie japonaise policée et répétitive qui cache ses failles sous une immense fantaisie colorée... Et un grand moment de scatologie en forêt qui vaut le détour !

    Autre pépite japonaise, cette année: "Departures" de Yojiro Takita, sorte de "Six feet under" japonais qui évoque la gestion rituelle des corps morts, le respect et le tabou, la recomposition d'une famille d'élection et la quête du père... Moins de fantaisie que "Taste of tea" mais un acquiescement muet aux choses et une certaine étrangeté qui rappellent l'atmosphère entêtante des meilleurs romans d'Haruki Murakami.

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  5. S.K. L3 ADS
    My top 5 2009

    - Rough Cut de Jang Hoon, parce que avec 150 000S, les Coréens vous font un Gangster Movie réflexif
    - Crows Zero II de Takashi Miike, parce que un fight final de 30 min qui oppose 2 lycée et donc plein de combattant, ça n'a pas de prix
    - Goemon de Kazuaki Kiriya, parce que le réal de Casshern l'a fait ! Final Fantasy Advent Childen mais en LIVE !
    - Connected de Benny Chan, remake Hong-Kongais de Celluar, ou comment le film américain devient un pauvre téléfilm de TF1...
    - 5 centimeters per second de Makoto Shinkai, okay, pas de 2009, mais vu le travail accompli et le thème, ça traverse les âges.

    Comment ça c'était pas que le top asia ?
    non, j'ai vu d'autre qui ne m'ai marqué ! ah si, le cinéma israélien, mais pour d'autres raisons...

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  6. Comment dire, Sammy... après vous avoir lu, on se sent... terriblement ordinaire, avec nos films que tout le monde a vu. Le commentaire "Final Fantasy Advent Childen mais en LIVE !" me laisse personnellement pantois, car je n'en déchiffre ni le début, ni le milieu, ni la fin. Un fossé générationnel, déjà ?

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  7. A.T. M2 Ads cinéma (...)
    Top 5

    Fish Tank, pour le travail de la réalisatrice et l'histoire...

    Un Prophète, pour les acteurs, les voix et la lumière...

    Tetro, pour le travail sur la couleur et le langage...

    Gran Torino, pour l'acteur et le discours...

    Et Looking for Eric, en aucun cas pour le foot mais pour l'optimisme et l'esprit d'équipe...

    Et la déception d'en avoir raté quelques autres dans les salles obscures au profit de films moins bons et moins mémorables...

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  8. Je pense que la suite logique de ce post "best-of" est d'en publier un consacré au film le plus décevant ou le plus mauvais (ce qui n'est pas forcément la même chose) de l'année 2009. Mais je cherche encore le mien.

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  9. Maxime, L3 AdS

    - UN PROPHÈTE : parce que Tahar Rahim est tout simplement énorme, pour l'incursion (hasardeuse, certes) du fantastique, et puis parce que ça fait plaisir de voir un film carcéral français aussi poignant qu'un OZ.

    - THE ROAD : même si les meilleurs éléments sont issus du bouquin de McCarthy, la claque est là, John Hillcoat a su préserver cette magnifique relation père / fils, une réalisation sobre et parfaite malgré le côté "blockbuster post-apocalyptique" qui aurait pu avoir lieu, un Viggo Mortensen gigantesque...

    - LET THE RIGHT ONE IN : oubliez le naveton Twilight, cette histoire d'amour entre un jeune martyr de son école et une jeune vampire immortelle est la meilleure surprise fantastique de l'année. Le réalisateur a su préserver les clichés du vampire avec talent, montre avec une sensibilité extrême une amourette qui sort de l'ordinaire. Frisson, poésie et efficacité dans un même film.

    - TWO LOVERS : une histoire d'amour toute simple, loin de la miévrerie cul-cul la praline des histoires d'amour US, livrée par un James Gray au talent évident. C'est beau, c'est puissant, on va presque vers un "thriller sentimental" qui devrait définitivement donner raison aux allergiques du genre. Un énorme atout qui me fait mettre ce film dans mon top 5.

    - AVATAR : oui l'histoire c'est du déjà vu, un DANSE AVEC LES LOUPS (ou LITTLE BIG MAN) au pays des extraterrestres... Mais James Cameron, c'est James Cameron, ce mec sait raconter une histoire avec une densité folle, une réalisation dynamique, une démonstration technique (presque) révolutionnaire, on en prend plein les mirettes pendant trois heures sans s'ennuyer une seconde. Le summum du cinéma de divertissement depuis de nombreuses années, bien loin devant les autres blockbusters épiléptiques américains. Cameron is back !

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  10. "Two Lovers" est plutôt un film 2008, non ?
    Pas tout à fait d'accord avec vous pour "The Road" : le film a des qualités (les méchants sont parfaits, Viggo est à la hauteur, le désespoir de l'épouse m'a paru très puissant et le réemploi de quelques acteurs de "Deadwood" fait toujours plaisir), mais je crois qu'il met au jour, une fois de plus, les limites ontologiques de Hollywood, qui ne peut pas penser la post-Apocalypse dans les mêmes termes, amoraux, que McCarthy. La suppression de la remorque du poids lourd est à ce titre l'une des occultations les plus impressionnantes qu'il m'ait été donné de voir : l'horreur de ce qui, dans le roman, s'y trouvait caché s'est purement et simplement effacée du paysage ! J'aime que les adaptations s'affranchissent les oeuvres d'origine, mais je trouve dommage qu'elles les édulcorent.

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  11. Charly Parthonnaud L3 ADS

    Mon Top 5 même si j'ai le même sentiment que Alexandra et d'être passé à côté de beaucoup de petite perle. Donc par ordre alphabétique.

    Gran Torino pour les yum-yum et la classe de Clint

    Ingourious Basterds après réflexion pour le début le milieu et la fin

    Tetro pour la photo et le casting impécable

    Un prophète pour la photo, le sujet maîtrisé, le son, et pour la révélation Tahar Rahim et l'exceptionnel Niels Arestrup

    Villa Amalia malgré un début de film curieusement mauvais au niveau du jeu de l'acteur, Jacquot se rattrape bien en se reposent sur une seule donnée : Isabelle Huppert et j'en suis encore amoureux.

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  12. Va pour la première séquence formidable d'Inglorious, dans la ferme... mais juste la première...

    Alexandra

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  13. Maxime, "Let the right one in" c'est la même chose que "Morse", non?
    Pauline

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  14. Gran torino, Harvey milk , slumdog millionnaire...
    et le concert pour la touche musicale.

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  15. Pour Marie Martin :

    C'est drôle, les "couleurs pétantes" des Herbes Folles m'avaient justement irritées.

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  16. C'est vrai, le film de Resnais peut autant séduire qu'exaspérer, c'est là sans doute un de ses charmes les plus retors...

    Autant je me disais que les croquettes du chat allaient peut-être déclencher un petit débat, autant je n'avais pas prévu, du fin fond de mes vacances, qu'on irait critiquer les couleurs si travaillées d'Eric Gautier ! Elles me semblaient, naïvement, le point d'entrée le plus facile, car sensuel, dans une oeuvre cérébrale dont la fantaisie est sans cesse grinçante... Comme quoi tout le monde n'aime pas le jeune canari, le vert turquoise ou le buisson ardent des cheveux de Sabine Azéma : j'en prends bonne note...

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  17. Maxime, L3 AdS...

    À Pauline : oui en effet, "Let the right one in" est sorti en France sous le nom de "Morse".

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  18. Juliette L3 :

    The limits of control de Jim Jarmush (magnifique, contemplatif, touchant, drôle...)
    Inglorious Basterd de Quentin Tarantino
    Les Herbes Folles d'Alain Resnais
    Le Ruban Blanc de Michael Haneke
    Gran Torino de Clint Eastwood
    Un Prophète de Jacques Audiard
    Somers Town de Shane Meadows (simple, touchant)
    Thirst de Park Chan Wook (même si moins bien placé que les autres films de sa filmo)

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  19. Toujours Juliette L3

    Par contre dans les pires films je mettrais District 9 et Avatar que j'ai trouvé conventionnels, écrits et ridicules (le lancer de cochon dans District 9 était particulièrement drôle !)

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  20. Toujours et encore Juliette L3 :

    Pour Maxime :
    Je ne suis pas du tout convaincu par la 3d dans Avatar. Cameron ne l'utilise pas. C'est un gadget. Contrairement à ce que je m'attendais, je n'avais pas l'impression que les personnages étaient tout autour de moi mais au contraire ils restent sur l'écran. Avec et sans lunettes, c'est pareil.

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  21. Maxime, L3 AdS...

    À Juliette : pour ma part, la 3D dans AVATAR est beaucoup moins "gadget" que ce qu'on a pu voir avec Destination Finale 4, L'Âge de Glace 3 ou encore Là-Haut. J'ai vraiment trouvé dans AVATAR que (hormis le coup de la goutte d'eau au début du film qui fait vraiment gadget) ça participait beaucoup à l'immersion, on percevait vraiment la profondeur de champ, au niveau des gros et moyens plans ca fonctionnait à merveille. Mais je comprend tout à fait qu'on puisse être détracteur face à cette nouvelle technologie. Sauf ici, je trouve que dans beaucoup de cas la 3D est inutile. Et qu'on fait beaucoup trop de bruit à ce sujet.

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  22. Gildas L2
    Difficile de faire un film pour servir la 3D, d'autant plus qu'il doit surement bien espèrer sortir le film en dvd par la suite... Mais lorsque l'on repense à des film qui se disait comme étant "révolutionnaire" au niveau de la 3D et du traitement numérique, Beowulf par exemple, quel catastrophe... Avatar est je pense le premier à réussir sur ce terrain. Cela se ressent très fortement sur le traitement de la profondeur sur lequel il joue beaucoup. Une expérience cinématographique qui se recommande facilement mais malheureusement l'éloge s'arrête là.

    PS: Le jour où les personnages seront autour de nous n'est pas arrivé, tant mieux parce que me retrouver avec eux sur un "ptérodactyle" à 1000m de hauteur, c'est pas trop mon truc ! Sinon, il est vrai que l'effet le mieux réussi de toute la séance est sans aucun toute lorsque le petit homme de la marque Haribo nous demande de mettre les lunettes et qu'il nous lance des fraises tagada. Là c'est impressionnat, sans rire ! Sauf que James Cameron ne nous offrira pas d'aussi bel effet... Dommage; les flèches des Na'vi n'ont pas touchées le siège de mon voisin...

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  23. J'avoue que les fraises tagada d'Haribo étaient plus impressionantes que le film !

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  24. Juliette L3 :

    C'est très drôle car moi aussi cette publicité Haribo m'a vraiment marqué, je suis tout à fait d'accord avec toi Gildas sur ce point là et suis le fait que Cameron ne nous offre pas le même effet. Mais moi aussi j'en suis bien contente car je suis assez réfractaire à la 3d. C'est drôle ce que tu dis Maxime car la goutte d'eau du début du film est le seul moment où j'ai trouvé la 3d intéressante et poétique.
    Pour ce qui est de l'immersion, sur moi ça n'a pas marché mais je pense que c'est plus à cause du scénario vraiment nul que de la 3d et puis c'est un univers qui ne m'attire pas, le rose, violet, bleu à paillette c'est pas trop mon truc et les histoires d'amour à la Pocahontas non plus.
    Je suis allée voir ce film pour la 3d car je pense que c'est une étape dans l'histoire du cinéma, je ne l'ai pas trouvée interressante mais je ne suis pas déçue étant donné que je suis assez réfractaire à cette nouveauté. Je n'ai pas vu Là-haut, l'Age des Glaces 3...et si d'après toi Maxime, c'est pire, je pense que je m'abstiendrais !

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  25. Hum j'ai du mal à convoquer ma mémoire et à me souvenir de tout ce que j'ai vu cet année. Pour un top 5 de ceux qui m'ont le plus marqués, je dirai

    1- Gran Torino. Parcequ'est c'est tout simplment un chef d'oeuvre qui achève de placer Eastwood comme monstre sacré du cinéma, que ce soit comme acteur ou comme réalisateur.

    2- The Chaser. Pour la photographie magnifique, l'intensité dramatique, et le jeu d'acteur de Kim-Yoon Seok.

    3- Inglorious Bastard. Parceque j'aime Tarantino et qu'il élargit ses horizons avec ce film en adoptant une mise en scène moins exubérante mais touours aussi magistrale et pour la jouissive poliphonie des langues.

    4- Le rubanc Blanc. Pour la photographie, pour le malaise qu'il instaure, pour les sur-cadrages et parcequ'il est incroyablement captivant.

    5- Un prophète. pour toute les raisons évoqués précedements.

    Et en Bonus: The fast and the Furious 4. Parceque des fois il faut aussi savoir aimer des films tout pourris. (Samy tu me déçois tu ne l'a même pas mis dans ton top)

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  26. et dans les pires films que j'ai vu je dirai (du pire au moins pire):

    1- 2012; parce que c'est Roland Emmerich et que même sans l'avoir vu la simple vison de le bande annonce m'a donné la nausée. Et pace que cracher sur ce film ça fait toujours du bien.

    2-Watchmen, parce que c'est gros, long et naze

    3- District 9, parce que malgré une bonne idée de base et les 10 très bonnes premières minutes c'est hyper conventionnel et que c'est filmé comme Michael Bay.

    4- Avatar. Parce qu'il fut annoncé comme le film qui aller révolutionner le cinéma et que c'est une grosse blague bien grasse.

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  27. Aaaaaaaaaaaaaah, critiquer un film sans l'avoir vu, quel honte!

    Il ne faut surtout pas faire ça quand je suis dans les parages, car quand je vois cela, je grogne, je me révulse, je râle, je peste, je fulmine, je rouspète, je maudit, j'invective, je vitupère !

    Evidemment, donner un avis sur le film sans l'avoir vu est tout à fait possible, mais le mettre dans un classement et l'enfoncer juste "histoire de" sans avoir connaissance du film est une chose qui est, à mon avis, à des cents et des milles d'une argumentation construite.

    Même si je me doute aussi que 2012 ne doit pas etre très intéressant à regarder (loin de là à mon avis).


    Non mais.

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  28. S.K.

    mouahahah, ça me fait bien rigoler les gens qui crachent sur le scénario d'AVATAR...
    Little Big Man, Danse avec les Loups, Pocahontas (la vrai histoire hein, pas le truc de Disney), Nausicaa
    AVATAR c'est une sorte de mixe de tout ces films, le héros c'est un mix de tous les héros de Cameron. Alors cracher sur le scénario d'AVATAR, c'est craché sur Miyazaki, Kevin Costner pré-Waterworld, Dustin Hoffman, John Smith...donc STOP !

    ah oui, j'ai ADORE WATCHMEN ! je l'ai d'ailleurs touvé TROP COURT dans sa version ciné !

    et toc.

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  29. Floriane Jenard, 1er année de licence en arts du spectacle.

    Disons que cette année 2009 a plutôt été placée sous le signe de la baisse de fréquentation des salles obscures ... Mais bon j'ai quand même mon classement :

    1er : Les plages d'Agnès, d'Agnès Varda. Bon là, d'accord, je triche un petit peu car il est sortit fin 2008, mais je l'ai vu au cinéma en 2009 alors .... Et puis parce que aussi ce film fut un gros coup de coeur. Un film qui change des autoboigraphies habituelles m'a donné envie de découvrir ses films.

    2ème : Tétro, de F.F Coppola. Ce film m'a vraiment interpellé par son esthétisme, et sa mise en scène.

    3ème : Les étreintes brisées, de Pedro Almodovar. Ah, Almodovar....son esthétisme, la manière dont il mêle le cinéma et la réalité, j'ai trouvé cet aspect très intéressant.

    4ème : Il Divo, de Paolo Sorrentino. Ce film fut une agréable surprise. Un film sur le pouvoir et la polique, qui n'a rien d'ennuyeux ; au contraire, le réalisateur se sert de la musique pour donner du rythme, et ça marche.

    5ème : Les Bureaux de dieu, de Claire Simon. Encore une agréable surprise, qui m'a fait découvrir cette réalisatrice que je ne connaissais pas.

    Voilà mon classement, dont je suis sûr que certains vont critiquer ... (n'est - ce pas mr Samy ...et oui, y a des films français dedans ...).

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  30. non pas d'accord Little big man est bien plus complexe, Avatar c'est plat, c'est convenu. C'est un gros sapin de noël qui brille avec pleins de boules de différentes couleurs. En revanche oui ça ressemble à énormèment à Pocahontas (de disney) sauf que le film de Disney est beaucoup plus modeste.
    Je n'ai rien contre les intrigues un peu simplistes ( le bien contre le mal par exemple, thème récurrent dans de nombreux films) quand la mise en scène est là derrière, ou quand les personnages sont incroyablement charismatiques ou je ne sais quoi sauf quand c'est d'une incroyable niaiserie et quand on nous prend pour des cons, car il faut bien le dire à 10 euros la place on nous prend pour des cons.

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  31. Antoine tu as complètement raison mais je dirai pour ma défense qu'il y a des fois des exceptions que l'on peut se permettre. Or je pense que 2012 en fait parti

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  32. "2012" est, je crois, un bien mauvais film, parce que la construction de la tension repose sur des procédés éculés ou bien sur des péripéties très paresseuses. Certains films peuvent être réussis malgré un scénario bâclé (le tout premier"Star Wars", les comédies musicales hollywoodiennes des années trente), car ils ont d'immenses qualités spectaculaires, qui suffisent largement à combler les spectateurs. Dans le cas de "2012", l'ineptie du scénario empêche le film d'être autre chose qu'une vitrine d'effets spéciaux - d'ailleurs pas tous très beaux - et le condamne à l'échec dès qu'il essaie d'émouvoir ou de créer du suspense (ce qui fait partie des objectifs qu'il s'est fixés).
    Parmi toutes les faiblesses du film, la péripétie finale, en particulier, m'a semblé d'une bêtise effarante : le navire géant sur lequel ont embarqué les héros dérive inexorablement vers la face nord de l'Everest, où il va s'écraser. Pourquoi dérive-t-il ? Parce que ses moteurs ne peuvent pas être mis en route, hurle le capitaine. Pourquoi cette impossibilité ? Parce qu'une porte du navire n'est pas complètement fermée et qu'il est prévu, dans ce cas, que les moteurs restent coupés ! Question : quel ingénieur a pu accoucher d'une idée aussi brillante ? A quand la voiture qui ne freine plus dès que le conducteur enlève sa ceinture ? L'avion qui refuse d'atterrir si quelqu'un fume dans les toilettes ? Pour prendre effet, le suspense requiert ma croyance, que la situation soit vraisemblable ou pas. Si je deviens mécréant, c'est le film qui s'effondre, en même temps que LA.

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  33. Le plus navrant dans tout ça c'est que le film à réalisé plein d'entrées. Ce qui risque d'encourager d'autre entreprises du même genre...

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  34. Tim L2
    1 Slumdog millionnaire
    2 Avatar
    3 L'etrange histoire de Benjamin Button
    4 L'imaginarium du docteur parnassus
    5 Boy A

    Blague à part: Saw 6 était extraordinaire, vivement Saw 7! (saucisse chaussette, non? c'est pas drole? tanpis)

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  35. Pour moi, "Revolutionary Road" c'est le meilleur film du 09'. merci.

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  36. Même si les classements ne sont pas vraiment ce que je préfère :

    Par ordre alphabétique :


    Coraline, de Henry Selick

    Etreintes brisés, de Pedro Almodovar

    Inglourious Basterds, de Quentin Tarantino

    Un Prophète, de Jacques Audiard

    Vincere, de Marco Bellochio



    Diverses mentions spéciales : The Limits of Control, Tetro, Villa Amalia, Fish Tank, Non ma fille tu n'iras pas danser, Le ruban blanc.

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  37. Antoine tu as tout dit au sujet de la critique de alex again sur 2012. ça fait du bien de remettre en place des pseudo-théoriciens critiques du cinéma (élèves j'entends). C'est quoi ce blog? C'est censé être un partage de connaissances et ça en devient un combat à celui qui en saura le plus. Vos chefs d'oeuvres comme vous dites seront-ils vos films de chevets ou bien des films classés "ça fait bien d'aller voir"?
    Désolé pour les fautes, j'avais un bus à prendre...

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  38. L2

    Ce n'est pas un ordre préférentiel:

    -Coraline (une vraie perle de l'animation image par image basée sur une effrayante/magnifique histoire de Neil Gaiman et qui nous prouve qu'Henri Selick fait de jolies choses sans les dessins et les idées de Tim Burton mais qui, malheureusement, n'a pas eu le succès mérité. Film pour enfants ou pour adultes? La question en a fait hésiter plus d'un.)

    - Inglorious Basterds (car c'est toujours une joie intense de retrouver Tarantino, qui, de plus, était mon premier sur grand écran. Du coup, y retourner une deuxième fois n'était pas de trop).

    - Boy A (Andrew Garfield, un acteur à retenir).

    - Gran Torino (Cliiiiint!)

    - Fish Tank (pour Michael Fassbender et Katie Jarvis, évidemment)

    En plus: L'étrange histoire de Benjamin Button, Harvey Milk...
    Puis à part mais pour avoir été une bien chouette surprise: Les beaux gosses.

    J'ai raté beaucoup de films qui auraient surement changer quelque peu la liste. Tant pis.

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  39. Titanic qui passera dans un an au Dietrich. Et mon top 5 de 2012 ah bah non on y est pas encore j'suis bête! Ah si c'est 2012!

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