jeudi 25 février 2010

Le Funiculaire, du théâtre dans un appartement


Une belle et étonnante initiative de la part d'étudiants de L3, qui vous proposent une représentation théâtrale... chez eux ! Réservez dès à présent vos places, car elles sont en nombre limité : dimanche 7 mars à 16 heures, 3 euros seulement pour une autre expérience du théâtre.

Le Funiculaire
C'est une partition à trois voix. Trois femmes parlent, trois filles, trois sœurs, trois éclats acérés et blessés de la figure matriarcale. Elles transcrivent et recomposent un monde dont les points de repères seraient : Violettes impériales, sainte Rita de Caccia, les actualités du cinéma, les photos marron que le grand-père a ramenées des Dardanelles. Point de vue et images du monde.
La famille part à vau-l'eau et les rêves lus dans Vue et Images remontent péniblement le funiculaire chaotique de la réalité.
De non-dits en secrets, le péché étouffe le quotidien et les relations. Le péché de vivre ou de penser simplement.

Une pièce de Suzanne Joubert

Mise en scène : Christophe Sauvion

Avec : Dorothée Dentel, Marianne Péneau, Sylvie Rauturier

Durée : 1h

Lieu :
Chez Charly Parthonnaud et Juliette Bonnaud
188, Grand Rue
86000 Poitiers

Date : Dimanche 7 mars à 16 heures

Prix à payer à l'avance :
3 euros tarif réduit pour les étudiants
10 euros plein tarif

Réservation :
L1 : auprès d'Antoine Marchand 06 80 00 29 05
L2 : auprès de Fanny Girard 06 75 51 12 05
L3 : auprès de Juliette Bonnaud 06 87 62 57 92

lundi 22 février 2010

Qu'est-ce que le VJ-ing ?

Venez découvrir le 25 février une démonstration de cet art du mixage audiovisuel. Séance gratuite à l'Espace Mendès France.


dimanche 21 février 2010

Info L1 : le premier Mickey Mouse

Je n'aurai pas, comme je l'espérais, la possibilité de vous montrer lors du prochain cours d'Histoire du cinéma l'un des premiers courts-métrages dans lesquels Walt Disney fit apparaître sa souris. La voici donc, dans une version moins gentillette que celle que nous connaissons. Le titre est une référence au film de Buster Keaton, "Steamboat Bill Jr.", dont nous avions vu un extrait au premier semestre.


Le premier héros populaire développé par le jeune Disney s'appelait Oswald le Lapin Chanceux. Mais un producteur peu scrupuleux lui en confisqua les droits, et l'on raconte que ce fut dans le train, en revenant de New York, où il avait appris cette mauvaise nouvelle qui semblait condamner sa carrière, que Walt commença à dessiner "Mortimer Mouse", plus tard Mickey, un Oscar aux oreilles rondes et redressées. On raconte aussi qu'Ub Iwerks, son génial assistant, fut le vrai "père" de la souris superstar, Disney se contentant d'exploiter sa trouvaille. Mais avec le gentil créateur oublié d'un côté, le méchant et puissant usurpateur de l'autre, l'histoire, comme souvent, sent un peu fort la légende.

Projet d'expo photo (Artefac)

Voici un message de l'association Artefac :


L'association ARTEFAC vous propose une Exposition Photos sur le thème de...

la SENSUALITÉ


L'association ayant apprécié vos premiers talents est désireuse de découvrir un nouveau projet photographique: celui de la SENSUALITÉ. Alors laissez libre cours à votre imagination, à vos envies... et à vos objectifs !!!!!!!!!


Vous devrez envoyer 2 photos maximum avant le 31 Mars 2010, accompagnées

d'une explication (choix de la photo, le contexte, l'appareil utilisé (argentique, numérique), etc.). Les photos doivent être imprimées par vos soins et remises au secrétariat d'Arts du Spectacle, impression au format A4.


Pour tous renseignements veuillez prendre contact avec l'association au bureau C14 ou à cette adresse: association.artefac@laposte.net

jeudi 18 février 2010

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la programmation et la médiation culturelle

Jeudi 25 février, 14h-16h, C213
Première rencontre professionnelle de 2010


Gabrielle Reiner, cinéaste et co-directrice du Festival des Cinémas différents de Paris, viendra répondre à toutes vos questions concernant la programmation et la médiation culturelle.

mercredi 17 février 2010

Info Licence : copies d'examen

Les copies d'examen seront consultables le jeudi 4 mars de 14h à 17h en salle C312 :
14h-15h : L1 ; 15h-16h : L2 ; 16h-17h : L3.

vendredi 12 février 2010

Peter Kubelka, encore et toujours

Pour prolonger le cours d'Esthétique, théories et politique du cinéma en L2, voici Adebar, second film du cinéaste expérimental autrichien Peter Kubelka, après son Mosaïk im Vertrauen (1954-55) qui lui valut d'être expulsé du Centro Sperimentale di Cinematografia de Rome.


La très mauvaise qualité de l'encodage numérique ne rend pas justice à la beauté des noirs et blancs non pixellisés du 16 mm original. Contrairement à The Very Eye of Night, poème cosmique et dansé entièrement en négatif que livre en 1958 Maya Deren, Adebar substitue aux mouvements ébauchés des danseurs la dynamique métrique du montage. Kubelka a en effet conçu différentes règles pour structurer les rapports entre ombre et lumière qui fondent tout film :
- "chaque portion de l'écran, à la fin de la projection, doit avoir reçu la même quantité de lumière;
- chaque boucle de photogrammes doit rencontrer toutes les autres;
- un positif ne peut jamais rencontrer un négatif (etc.)"

Après ces principes programmatiques, quelques notations fragmentaires sur la bande que vous venez de voir. Il s'agit d'une part de courtes boucles sonores, où la même suite de notes jouées à la flûte revient continûment toutes les 4 secondes environ, et d'un montage de plans récurrents dont la discontinuité répond à des logiques d'alternance strictes : noir et blanc (positif et négatif), mais aussi mouvement et fixité, identification et opacité...

D'autre part, la macrostructure de cette version d'Adebar consiste elle aussi en une répétition, à l'identique, de la première partie, jusqu'à l'apparition du nom du cinéaste, de la date et du titre du film. Ainsi s'explique le mystère relatif de la durée de ce très court-métrage dont la version distribuée par Lightcone est censée durer 3 minutes et celle qui est disponible sur You Tube fait exactement 2 minutes 28 secondes. Comme souvent en matière de cinéma expérimental, le dernier mot revient à Nicole Brenez qui évoque dans Cinémas d'avant-garde les 1664 photogrammes et 69 secondes d'Adebar (24 photogrammes par seconde).

Les images circulant sur internet ont donc multiplié par deux le programme du cinéma métrique de Kubelka et pris au mot l'idée que "chaque instance cinématographique recèle des possibilités illimitées en matière de montage, pour une dialectique infinie entre continu et discontinu, matériel et immatériel, visible et invisible" (Brenez). De quoi prolonger encore davantage la puissance hypnotique d'Adebar...

A moins que vous ne préfériez l'ésotérisme de Maya Deren.

mardi 9 février 2010

Le grincement des frères Coen


On peut être allergique à leur humour (trop froid) ou à leur mise en scène (trop maîtrisée). Mais il serait un peu injuste de reléguer, comme on le lit parfois, Joel et Ethan Coen au rang de petits maîtres hollywoodiens, eux qui ont su renouveler leur exploration maniaque du cinéma classique et livré quelques beaux films savamment détraqués, comme Fargo, O'Brother, Barton Fink, et le magistral No Country for Old Men, d'une noirceur et d'une âpreté dont ils n'étaient pas coutumiers.
Leur dernier film, A Serious Man, programmé au TAP jusqu'à début mars, est un jalon intéressant dans leur oeuvre, à la fois quintessence du style Coen (le portrait de l'anti-héros, les années cinquante de la middle class, les détails obsessionnels, l'atmosphère oppressante) et découverte d'une veine sans doute plus intime. Le faux rythme, l'inertie du personnage, le comique bizarre font d'A Serious Man un film pas forcément plaisant mais singulier, et d'une folie qui laisse une impression durable. A voir, donc, pour se faire une idée de leur cinéma, ou pour la retrouver.

samedi 6 février 2010

Gonflé à bloc, le quizz revient en février

Pour corser un peu les choses qui sont apparemment trop faciles, il faut à la fois deviner le film et trouver les mots pour donner envie à ceux qui ne l'ont pas vu de se précipiter à la BU pour le regarder séance tenante (s'il n'y est pas, je le prête à qui veut) !

Alors, inspirés ?